Thérapeute

Les différents métiers de la « psy »


Les différentes professions « psy » actuelles


Le psychologue


C’est un universitaire diplômé au minimum d’un Master en Psychologie (Bac + 5). Il prend en charge des personnes présentant des difficultés personnelles ou psychiques. Il est en mesure de faire passer des tests standardisés (WISC, Rorschach...). Seules les consultations dans les Centres Médico-Psychologiques (CMP) reconnus par la sécurité sociale sont remboursées, mais certaines mutuelles proposent également des remboursements en fonction de leurs contrats. Depuis peu, l'Assemblée nationale a voté pour le remboursement de 8 séances chez le psychologue par la Sécurité sociale sur la base d'un forfait avec prescription médicale. Le psychologue peut aussi bien exercer en libéral qu'en institution.


Le psychiatre


C’est un médecin spécialisé en psychiatrie (bac + 10). Il exerce donc une profession médicale reconnue et encadrée par l’Etat. En tant que médecin, il est le seul professionnel « psy » à pouvoir prescrire des médicaments pour traiter les maladies mentales et les troubles psychiques. Il est en mesure, lui aussi, de faire passer des tests standardisés (WISC, Rorschach...). Ses consultations sont remboursées par la sécurité sociale. En revanche, tous ne pratiquent pas la psychothérapie. Le psychiatre peut aussi bien exercer en libéral qu'en institution.


Le psychothérapeute


Tout comme le psychologue, le psychothérapeute prend en charge des personnes présentant des difficultés personnelles ou psychiques. En revanche, il ne peut pas faire passer de tests standardisés. C'est un spécialiste de la psychothérapie. Entre 2010 et 2012, deux décrets sont apparus pour réglementer le titre de psychothérapeute. Avant mai 2010, n'importe qui pouvait se dire psychothérapeute. Suite à ces décrets, les psychologues qui n'avaient pas la spécialisation de clinicien ont dû suivre une formation complémentaire afin de conserver ce titre. Il est important de préciser qu'à ce stade, seuls les titres sont réglementés par l'Etat et non la pratique de la psychothérapie. Le psychothérapeute exerce essentiellement en libéral.


Carl Gustav JUNG
Carl Gustav JUNG - Médecin psychiatre suisse

Le psychopraticien (praticien en psychothérapie)


Depuis la réglementation du titre de psychothérapeute, un nouveau titre est apparu : celui de "psychopraticien" ou "praticien en psychothérapie". Il s’agit-là des anciens psychothérapeutes ne répondant pas aux critères légaux pour faire usage des titres réglementés par l’Etat. Il s'agit donc d'une différence de critères et non de compétences. En revanche, il vient que quiconque peut prétendre pratiquer la psychothérapie car les pratiques ne sont pas contrôlées. Il est alors important de vérifier que le psychopraticien a bien reçu une formation solide dans son domaine et qu'il fait partie d'un organisme fédérateur dans le domaine de la psychothérapie. Le psychopraticien prend également en charge des personnes présentant des difficultés personnelles ou psychiques. C'est un spécialiste de la psychothérapie. Il ne peut pas faire passer de tests standardisés. Il exerce essentiellement en libéral.


Le psychanalyste


Il n’existe aucun diplôme de psychanalyste reconnu par l’Etat. Ce titre ne fait pas l’objet de réglementation en France, de la même manière que celui de psychopraticien. Sans être psychanalyste, il est possible de pratiquer la thérapie analytique, ce qui est le cas de la plupart des psychopraticiens. Le psychanalyste accompagne les patients exclusivement par la pratique de l'analyse (technique de la "libre association"). Il ne peut pas faire passer de tests standardisés. Le psychanalyste exerce exclusivement en libéral.


Jacques LACAN
Jacques LACAN - Psychiatre et psychanalyste français

La certification de psychopraticien


Je suis pour ma part certifié "psychopraticien" par l'E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP) d'Aix-en-Provence. Il s'agit d'une formation de deux ans permettant d'avoir de solides bases en métapsychologie et en psychopathologie de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte. L'orientation de la formation est intégrative, cela signifie qu'elle ouvre sur une pratique très ouverte de la psychothérapie. C'est pour cela que je pratique aussi bien la thérapie analytique que les TCC (thérapie cognitivo-comportementale).



J'ai choisi de suivre une formation dans un cursus non universitaire afin de ne pas être "bridé" dans ma pratique (intégrative et non freudienne, lacanienne, etc), de même pour la thérapie de couple et la sexothérapie. Il n'en est pas moins que l'école qui m'a formé est soutenue par un comité scientifique de renom (Boris CYRULNIK, Edwige ANTIER, Edgar MORIN...). En outre, je suis spécialisé dans l'accompagnement psychocorporel, ce qui n'est pas "conventionnel". Pour en savoir plus, vous pouvez prendre connaissance de l'article que j'ai rédigé sur le sujet en cliquant ici. J'accompagne aussi bien de manière individuelle qu'en couple. Pour en savoir plus sur les thérapies de couple, vous pouvez lire l'article qui approfondit ce sujet en cliquant ici.



De plus, afin de justifier d'une véritable légitimité dans le milieu de la psychothérapie, j'ai choisi de faire partie de la FNP (Fédération Nationale de Psychothérapie) qui aspire à un véritable "renouveau dans la cadre de la psyché, loin des totems et des tabous". Convaincu que la qualité d'un praticien ne se mesure pas au nombre de ses diplômes, mais bien en fonction de ses compétences, j'ai choisi d'être totalement transparent pour ce qui a trait aux formations que j'ai suivies.


Psychopraticien

Psychopraticien

Un peu d'histoire


De l'Antiquité au Moyen-âge (entre 3000 av. J-C et le XVème siècle, soit 5000 ans), on ne connaissait pas ce qu’était la maladie mentale et, c’est dans les superstitions et les croyances que l’on puisait les explications du comportement bizarre que présentaient les malades mentaux. On considérait que la maladie mentale était la conséquence de forces surnaturelles ou divines : on pensait que les malades mentaux étaient des personnes ayant fauté et ayant reçu un châtiment divin, ou bien qu’il s’agissait de sorcières que l’on brûlait sur les bûchers !... C'est néanmoins durant cette période qu'est apparue la théorie des humeurs d'Hippocrate, médecin grec considéré comme le père fondateur de la médecine. La guérison des maladies mentales pouvaient donc théoriquement découler de l'équilibre des quatre humeurs (le sang, la lymphe, la bile jaune et la bile noire).

Au début de la Renaissance, avec la fin des croisades, les maladies infectieuses du bassin oriental méditerranéen n’ont plus passé les frontières de l’Occident et la lèpre a disparu progressivement. Des hectares de bâtiments sont devenus vacants. Partout en Europe, des ordonnances royales ont attribué la gestion des anciennes léproseries à des communautés religieuses tournées vers l’aide aux nécessiteux. Les léproseries sont alors devenues des « Hôtels Dieu » destinés à recevoir les délinquants, les fous et les vagabonds. Les malades mentaux y étaient alors parqués au même titre que les délinquants et les vagabonds.


Asile

La révolution française (1789) met fin à la royauté et proclame les libertés fondamentales à travers la fameuse "Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen". Elle prône alors le respect de tout être humain, y compris les malades mentaux. Les "fous" sortent alors des prisons pour intégrer les asiles d’aliénés. A la différence des Hôtels Dieu et des Charités, l’asile avait un but de guérison. En parquant les malades mentaux dans un même bâtiment, on a pu s’étonner progressivement, au fil de l’Histoire, de certains points communs entre les malades. Ce parcage, bien que choquant, a alors facilité l’observation des malades mentaux et grâce à leur comparaison, sont nées au XIXème siècle les premières catégorisations des symptômes et classifications des pathologies mentales.

Le XXème siècle a apporté, quant à lui, la quête du sens (les systèmes d’interprétation des troubles fleurissent) et également la thérapeutique. Le pathologique est observé et étudié pour mieux comprendre le normal (Freud, approche cognitiviste, etc). Depuis lors, parler du pathologique n’est donc pas le réduire à la maladie mentale car il renseigne également sur le fonctionnement normal. Aujourd’hui, la psychopathologie peut désigner toutes les situations de souffrance, quelque puisse en être l’origine (exemple du deuil).


Sigmund FREUD
Sigmund FREUD - Neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse


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